Association: FJEP Varilhes
Section: Rire et chanter.
Blog: http://rireetchanter.blogspot.com
Salle: Au château.
Adhésions: Section seule: 22 euros. Adhérents à une autre section: Gratuit.
Nous étions vingt ou trente Brigands dans une bande Tous habillés de blanc A la mode des, vous m'entendez . . . . Tous habillés de blanc A la mode des marchands.
La première volerie Que je fis dans ma vie, C'est d'avoir goupillé La bourse d'un, vous m'entendez. . . . C'est d'avoir goupillé La bourse d'un curé.
J'entrais dedans la chambre, Mon Dieu, qu'elle était grande ! J'y trouvais mille écus, Je mis la main, vous m'entendez. . . . J'y trouvais mille écus, Je mis la main dessus.
J'entrais dedans une autre, Mon Dieu, qu'elle était haute ! De robes et de manteaux, J'en chargeais trois, vous m'entendez. . . . De robes et de manteaux, J'en chargeais trois chariots.
Je les portais pour vendre, A la foire en Hollande. J'les vendis bon marché, Ils ne m'avaient rien, vous m'entendez. . . . J'les vendis bon marché, Ils ne m'avaient rien coûté. Ces Messieurs de Grenoble, Avec leurs longues robes, Et leurs bonnets carrés, M'eurent bientôt, vous m'entendez. . . . Et leurs bonnets carrés, M'eurent bientôt jugé.
Ils m'ont jugé à pendre, Ah ! c'est dur à entendre ! A pendre et étrangler, Sur la place du, vous m'entendez. . . . A pendre et étrangler, Sur la place du marché.
Monté sur la potence, Je regardais la France, J'y vis mes compagnons, A l'ombre d'un, vous m'entendez. . . . J'y vis mes compagnons, A l'ombre d'un buisson.
Compagnons de misère, Allez dire à ma mère, Qu'elle ne me reverra plus, J'suis un enfant, vous m'entendez. . . . Qu'elle ne me reverra plus, J'suis un enfant perdu.
La Complainte de Mandrin
RépondreSupprimerNous étions vingt ou trente
Brigands dans une bande
Tous habillés de blanc
A la mode des, vous m'entendez . . . .
Tous habillés de blanc
A la mode des marchands.
La première volerie
Que je fis dans ma vie,
C'est d'avoir goupillé
La bourse d'un, vous m'entendez. . . .
C'est d'avoir goupillé
La bourse d'un curé.
J'entrais dedans la chambre,
Mon Dieu, qu'elle était grande !
J'y trouvais mille écus,
Je mis la main, vous m'entendez. . . .
J'y trouvais mille écus,
Je mis la main dessus.
J'entrais dedans une autre,
Mon Dieu, qu'elle était haute !
De robes et de manteaux,
J'en chargeais trois, vous m'entendez. . . .
De robes et de manteaux,
J'en chargeais trois chariots.
Je les portais pour vendre,
A la foire en Hollande.
J'les vendis bon marché,
Ils ne m'avaient rien, vous m'entendez. . . .
J'les vendis bon marché,
Ils ne m'avaient rien coûté.
Ces Messieurs de Grenoble,
Avec leurs longues robes,
Et leurs bonnets carrés,
M'eurent bientôt, vous m'entendez. . . .
Et leurs bonnets carrés,
M'eurent bientôt jugé.
Ils m'ont jugé à pendre,
Ah ! c'est dur à entendre !
A pendre et étrangler,
Sur la place du, vous m'entendez. . . .
A pendre et étrangler,
Sur la place du marché.
Monté sur la potence,
Je regardais la France,
J'y vis mes compagnons,
A l'ombre d'un, vous m'entendez. . . .
J'y vis mes compagnons,
A l'ombre d'un buisson.
Compagnons de misère,
Allez dire à ma mère,
Qu'elle ne me reverra plus,
J'suis un enfant, vous m'entendez. . . .
Qu'elle ne me reverra plus,
J'suis un enfant perdu.