Association: FJEP Varilhes
Section: Rire et chanter.
Blog: http://rireetchanter.blogspot.com
Salle: Au château.
Adhésions: Section seule: 22 euros. Adhérents à une autre section: Gratuit.
Dans l'eau de la claire fontaine Elle se baignait toute nue. Une saute de vent soudaine Jeta ses habits dans les nues.
En détresse, elle me fit signe, Pour la vêtir, d'aller chercher Des monceaux de feuilles de vigne, Fleurs de lis ou fleurs d'oranger.
Avec des pétales de roses, Un bout de corsage lui fit. La belle n'était pas bien grosse Une seule rose a suffit.
Avec le pampre de la vigne, Un bout de cotillon lui fit, Mais la belle était si petite Qu'une seule feuille a suffi.
Elle me tendit ses bras, ses lèvres, Comme pour me remercier... Je les pris avec tant de fièvre Qu'ell' fut toute déshabillée.
Le jeu dut plaire à l'ingénue, Car, à la fontaine souvent, Ell' s'alla baigner toute nue En priant Dieu qu'il fit du vent, Qu'il fit du vent... Georges Brassens
Dans l'eau de la
RépondreSupprimerclaire fontaine
Dans l'eau de la claire fontaine
Elle se baignait toute nue.
Une saute de vent soudaine
Jeta ses habits dans les nues.
En détresse, elle me fit signe,
Pour la vêtir, d'aller chercher
Des monceaux de feuilles de vigne,
Fleurs de lis ou fleurs d'oranger.
Avec des pétales de roses,
Un bout de corsage lui fit.
La belle n'était pas bien grosse
Une seule rose a suffit.
Avec le pampre de la vigne,
Un bout de cotillon lui fit,
Mais la belle était si petite
Qu'une seule feuille a suffi.
Elle me tendit ses bras, ses lèvres,
Comme pour me remercier...
Je les pris avec tant de fièvre
Qu'ell' fut toute déshabillée.
Le jeu dut plaire à l'ingénue,
Car, à la fontaine souvent,
Ell' s'alla baigner toute nue
En priant Dieu qu'il fit du vent,
Qu'il fit du vent...
Georges Brassens
Et en introduction à la chanson,on peut dire le poème d'Aimé qui va si bien avec !
RépondreSupprimerAveu.
Le cœur en feu, le corps de braise,
S’en allait seule dans les prés,
Vit une fleur, ne vous déplaise,
Une fleur rouge, dans les blés :
Goutte de sang et de lumière,
Mit sur ses lèvres comme un baiser,
Et s’en alla, joyeuse et fière,
Dans la splendeur du bel été.
Mena ses pas vers la fontaine
Où toute nue s’alla baigner.
C’est ici que, oh ! quelle aubaine !
Georges Brassens vint la croquer.
Sur quatre notes de musique,
La vêtit d’or et de baisers…
De son sourire énigmatique
S’en vint un jour nous l’avouer.
bien avec!